
Quelles thérapies choisir ?
L’importance de l’alliance thérapeutique
Il n’est pas toujours évident de faire le choix entre les nombreuses thérapies et approches proposées qui sont pléthore sur le marché du bien-être et de la relation d’aide : psychologie, psychanalyse, TCC (Thérapies Comportementalistes et Cognitives) , sophrologie, hypnose, PNL (Programmation Neuro-Linguistique) , kinésiologie, thérapies psycho-corporelles , EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), EFT (Emotional Freedom Technic) etc……
Au final, peu importe la méthode choisie, du moment où le consultant se sent accueilli là où il en est, dans un cadre sécure et bienveillant, par un professionnel compétent. Chacun peut choisir en fonction de ses recherches, du retour positif d’un proche, de l’approche qui l’attire et résonne en lui.
Dans tous les cas, c’est l’alliance thérapeutique qui s’installe entre le consultant et le thérapeute qui va être la garante du processus d’évolution. Elle induit le sentiment de confiance et de non jugement qui vont permettre la mise en mouvement intérieure, le début du changement, puis la transmutation.
Cette confiance, comme dans toute relation, est fondamentale. Pour le consultant, elle peut s’installer rapidement, ou se tisser au fil des premières séances. Mais elle reste la condition sine qua non du processus thérapeutique. Pas de confiance, pas de travail thérapeutique. Rien ne se met en branle. Tout reste figé.
Quand l’alliance est établie, Le consultant sent en lui qu’il se passe quelque chose de profond, qu’il est touché dans son être avec justesse, et ressent l’envie de poursuivre l’exploration et la découverte.
“Il est important pour le patient d’oser dire ce qu’il ressent à son thérapeute, notamment s’il ne se trouve pas bien dans les séances, s’il ne comprend pas la démarche psychothérapeutique. Un remarquable travail comparatif des différents modes de psychothérapies a été fait il y a une dizaine d’années aux États-Unis afin de comprendre quel mode psychothérapeutique était plus efficace et menait à une issue favorable. En réalité, aucun type particulier de psychothérapie ne s’est révélé être meilleur qu’un autre. Le seul critère de réussite que l’on ait trouvé est que, quelle que soit la méthode, le patient ait senti « qu’il se passait quelque chose » dans les deux ou trois premières séances. C’est ce que l’on appelle l’alliance thérapeutique, qui s’instaure très vite entre le patient et le thérapeute. ” Le Monde
Il est important de rappeler que le consultant est libre d’arrêter l’accompagnement au moment où il le souhaite et de s’autoriser à écouter ses ressentis, qui peuvent l’amener à trouver un thérapeute ou une méthode plus appropriés, ou à stopper la prise en charge lorsqu’il se sent suffisamment autonome et armé.
Le consultant est au centre du processus thérapeutique, et collabore de façon active à travers cette alliance , qui doit l’amener à la conviction que c’est bien lui qui reprend sa vie en main. Le thérapeute n’est qu’un accompagnant, un guide qui montre la direction et transmets des clefs pour ouvrir des portes, qui donnent accès à des perspectives nouvelles, une autre façon de penser ou d’être.
Pour terminer sur une métaphore, le consultant est l’abeille qui butine de fleur en fleur pour fabriquer son propre miel…qui donne toute sa saveur à la Vie qu’il se choisit !
Marie-Catherine Thelliez
Psychopraticienne – Sophrologue – Hypnothérapeute – Thérapeute psycho-corporel et énergétique
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